*** D.MAJIRIA ***
Il en va de certains groupes comme de certains tableaux : On est bien en peine d’en donner une description. D.Majiria fait partie de ces formations qui constituent le cauchemar des rédacteurs. Rock ? Certainement ! Metal ? Sentimentalement ! Pop ? Discrètement ! Punk ? Par moment ! Energique ? Indubitablement !!! Lassés de ne pas trouver les mots appropriés pour décrire leur style, les quatre musiciens en ont inventé un : Stonecore. Un terme anglais pour un groupe s’exprimant en français ? D.Majiria aime bien semer le doute…
Cette facilité à se moquer des étiquettes leur a permis de se frotter à tous les publics que ce soit à l’affiche d’un festival purement metal, sur la scène des Francofolies ou encore dans les écoles via les jeunesses musicales avec toujours le même succès. L’ouverture appelle l’ouverture et D.Majiria peut se vanter de compter dans les rangs de ses fans autant de metalheads que d’amateurs de pop.
Fort de cette expérience scénique et rôdé au travail en studio par la réalisation de deux E.P.’s (Acid.com et Hybride), le groupe sort en juin 2006 son premier album, On a Marché sur la Terre…, distribué par Bang ! Avant de retourner mettre le feu à toutes les scènes qu’ils croisent. Cet album fera découvrir au grand public, au travers de 13 titres alliant le calme à la fougue, la puissance à la mélodie, ce que les fans connaissaient déjà : un groupe dont la principale ambition est de communiquer son plaisir de jouer. Car au final c’est de cela qu’il est question : de plaisir et d’envie… Le reste n’est que vanité…
Jean-François Dozo.
*** L'ORIGINE DU NOM ***
En 1930, au terme d'une longue expédition archéologique au sud du Japon, dans la province de Hokkaïdô, un savant français, du nom de Pierre Goupil, découvrit une tombe qui contenait quatre sarcophages. Sur ces quatre sarcophages, il y avait la même inscription : "Majiria". Impossible de déterminer l'origine ou l'identité des macchabéés, ce qui les distinguait, c'était l'étrange façon dont ils avaient été placés dans le cercueil. Tous de façons différentes, avec des tenues différentes… Sur chaque macchabée, il y avait un signe tatoué, l'un dans le cou, l'autre sur le ventre, un autre sur le biceps et le dernier la main. Le savant assimila cette forme à un "D" suivit d'un point mais ce n'était pas une lettre vu que les Japonais n'utilisent pas la même écriture que nous (le "majiria" était écrit en japonais). Ces quatre individus auraient été enterrés pendant la période des kofuns (3ème et 4ème siècle). Neuf semaines après sa découverte, Pierre Goupil disparu alors qu'il était dans le tombeau. On le retrouva 3 jours plus tard. Il avait découvert une cache et s'était fait renfermé dedans. Ses cheveux étaient devenus blancs. Il ne disait plus un mot et avait quatre points tatoués sur son front. Dans ses mains, un objet étrange, un masque que personne n'arriva à lui arracher. Dix ans plus tard, Pierre Goupil était toujours dans le même état, interné dans un asile de Paris. Lorsque la guerre éclata et que les Allemands entrèrent dans Paris, le bâtiment fut réquisitionné par l'armée d'occupation. Les infirmiers et le personnel soignant durent aider les soldats du reich à vider les lieux. Quelle ne fut pas leur stupeur de constater que Pierre Goupil avait disparu. On le retrouva cinq ans plus tard, le 30 avril pour être exact, à Berlin avec son masque au QG de l'armée nazi toujours à moitié fou…
Cette histoire est tirée d'un article d'un magazine d'art où le journaliste explique ensuite que le masque (qui est maintenant dans un musée) à été analysé au carbone 14 et serait en réalité daté de plus de 8000 avant notre ère… Les scientifiques ont supposé que l'inscription "majiria" fut placée plus tard… En réalité "majiria", en japonais 真路 離亜, veux dire quelque chose comme "Le chemin de la vérité c'est lorsqu'on s'éloigne de l'inférieur"...